domingo, 25 de septiembre de 2011

Les différents types de discours rapporté


Le discours narrativisé
  • Le discours narrativisé est le plus difficile à reconnaître. Le narrateur relate les paroles comme un événement du récit sans réelle importance. Le texte nous indique qu’il y a eu acte de parole par un locuteur secondaire, mais le contenu n’est pas descriptible ni transposable.
  • Exemple : Elle annonça à ses parents son départ pour le Brésil. → On ne connaît pas le contenu de son annonce - par quelles paroles et de quelle manière.
Le discours direct
  • Le discours direct donne l’illusion de l’objectivité, et permet de relayer l’information en toute neutralité. C’est apparemment la forme la plus littérale de la reproduction de la parole d’autrui. Toutefois le rapporteur peut influencer le discours, notamment avec des éléments tels que les verbes de paroles.
  • Exemple : « J’ai appelé Max hier. », (préten)dit / reconnut / cria Elsa.
Le discours indirect
  • Le discours indirect perd son indépendance syntaxique, et se construit donc comme une subordonnée, complément d’un verbe principal signifiant « dire » ou « penser ». Il est généralement bien intégré au discours dans lequel il s’insère et n’est pas marqué par une rupture énonciative.
  • Exemple : Robespierre a dit que Danton était un traître.
Le discours indirect libre
  • Le discours (ou style) indirect libre est essentiellement un procédé littéraire qui se rencontre peu dans la langue parlée. Il permet au romancier de s’affranchir du modèle théâtral qui imposait le mimétisme du discours direct. L’auteur peut rapporter les paroles et les pensées au moyen d’une forme qui s’intègre parfaitement au récit, ouvrant des perspectives narratives nouvelles, notamment au XIXe siècle.
  • Exemple : Pierre le disait toujours. S’il était riche, il ne travaillerait plus !

Repérer la chronologie du récit et Analyser une ellipse


I .REPERER LA CHRONOLOGIE DU RECIT
Jack, handicapé, est bloqué chez lui par son chien enragé, BLackie. Sa femme Linda vient de Lui téléphoner pour lui dire qu'elle arrivait, et elle a raccroché avant qu'il ait eu Le temps de la prévenir de la situation.
La voix se tut et Jack, accablé, posa près de lui sa canne à pêche. Elle allait venir. Elle allait ouvrir la porte. Blackie se précipiterait sur elle. Non. Pas ça ! Surtout pas ça. Lui aussi, il aimait Linda. Tous ses doutes, tous ses griefs, tout ce mauvais temps étaient balayés. Restait cette immense douleur. Linda allait mourir s'il ne trouvait pas, tout de suite, une ultime parade. Car elle ne l'avait sûrement pas entendu, quand il avait crié. Il l'espérait de toutes ses forces.
Boileau-Narcejac, Usurpation d'identité, 1980.
1)Puis soulignez les phrases qui appartiennent au récit.
Mettez entre crochets celles qui correspondent aux pensées du personnage.
2) D'après le personnage, quels événements se produiront dans un futur proche?
3) Cet extrait comporte un retour en arrière : de quoi le personnage se souvient-il ?

II.ANALYSER UNE ELLIPSE :

Victime d'une justice expéditive, Giuseppe Bruno a été condamné à mort et
exécuté, laissant une femme et un orphelin...
La pauvre mère resta donc au village de Bauso avec le petit Pascal Bruno, alors âgé de cinq ans ; mais comme, selon l'habitude, et pour guérir par l'exemple, on avait exposé la tête de Giuseppe dans une cage de fer, et que ce spectacle lui était trop pénible, un jour elle prit son enfant par la main et disparut dans la montagne. Quinze ans se passèrent sans qu'on entendît reparler ni de l'un ni de l'autre.
Au bout de ce temps, Pascal reparut. C'était un beau jeune homme de vingt et un à vingt-deux ans, au visage sombre, à l'accent rude, à la main prompte [...].
Alexandre Dumas, Le Capitaine Arena, 1842.

 1) À quel temps les actions successives sont-elles évoquées dans ce texte ?
2) Ce texte comporte une ellipse narrative. Quelle est sa durée ? Pourquoi l'auteur n'a-t-il pas jugé utile de raconter ce qui s'est passé pendant cette période ? 

II.ANALYSER UNE ELLIPSE :
Victime d'une justice expéditive, Giuseppe Bruno a été condamné à mort et
exécuté, laissant une femme et un orphelin...
La pauvre mère resta donc au village de Bauso avec le petit Pascal Bruno, alors âgé de cinq ans ; mais comme, selon l'habitude, et pour guérir par l'exemple, on avait exposé la tête de Giuseppe dans une cage de fer, et que ce spectacle lui était trop pénible, un jour elle prit son enfant par la main et disparut dans la montagne. Quinze ans se passèrent sans qu'on entendît reparler ni de l'un ni de l'autre.
Au bout de ce temps, Pascal reparut. C'était un beau jeune homme de vingt et un à vingt-deux ans, au visage sombre, à l'accent rude, à la main prompte [...].
Alexandre Dumas, Le Capitaine Arena, 1842.

 1) À quel temps les actions successives sont-elles évoquées dans ce texte ?
2) Ce texte comporte une ellipse narrative. Quelle est sa durée ? Pourquoi l'auteur n'a-t-il pas jugé utile de raconter ce qui s'est passé pendant cette période ?